Création d’un modèle standardisé de recommandations méthodologiques et éthiques pour l’évaluation des interventions non médicamenteuses (INM)
Le recours récent et massif aux pratiques non médicamenteuses en prévention santé et dans le soin impose de fournir des informations fiables aux citoyens et aux professionnels de la santé, de l’éducation et du social, et de permettre l’amélioration continue de leur qualité. La recherche offre une voie permettant de délimiter un périmètre de pratiques efficaces et pertinentes, celui des pratiques étayées par la science, nommée depuis 2011 par la Haute Autorité de Santé (HAS), les interventions non médicamenteuses (INM). Une INM est ainsi une « Méthode de santé efficace, personnalisée, non invasive, référencée et encadrée par un(e) professionnel(le) qualifié(e) ».
Autour d’un collectif français, pluridisciplinaire et multisectoriel, la société savante des INM, la Non-Pharmacological intervention Society (NPIS), élabore un guide méthodologique et éthique d’évaluation des INM dans le domaine de la santé permettant de répondre à cet enjeu sociétal. Au moment où la santé humaine doit être pensée comme globale, ce guide permettra à toute personne impliquée dans la recherche et l’innovation de disposer d’un modèle standardisé d’évaluation facilitant la production de connaissances consolidées sur les INM. Son originalité tient à la contribution de scientifiques de toutes les disciplines, d’usagers, de praticiens, d’opérateurs de santé et des autorités concernées. Sa force réside dans la méthode de prise de décision intègre, itérative et collaborative sur des invariants évaluatifs et les meilleurs standards de la recherche dans le domaine de la santé. Le modèle nommé NPI permettra la justification d’études pertinentes dans le domaine des INM, la réalisation des études nécessaires, le partage des données probantes, la mise en œuvre de pratiques étayées par la science et une traçabilité continue de leur impact sanitaire, social, économique et environnement.Méthode de santé efficace, personnalisée, non invasive, référencée et encadrée par un(e) professionnel(le) qualifié(e)
Nous avons suivi les principes proposés par Moher et al. (2010) à l’attention des concepteurs de recommandations pour les recherches dans le domaine de la santé.
1 : Appel aux personnes intéressées par le sujet et revue de la littérature
2 : Réunions interdisciplinaires et intersectorielles de concertation
3 : Propositions de recommandations préliminaires
1 : Réunions interdisciplinaires et intersectorielles de concertation
2 : Synthèse de recommandations présentée lors du congrès NPIS le 22 mars 2023 et replay possible
3 : Préparation de chaque recommandation et du système de vote
2 : Validation des items ayant obtenu 75% d’accords intra-collèges et inter-collèges
3 : Restitution des résultats aux participants du vote
1 : Envoi du document de synthèse
2 : Analyse des retours des autorités et des sociétés savantes
3 : Modification du document de synthèse
1 : Restitution du travail et des recommandations lors d’un colloque
2 : Recueil des remarques
3 : Publication du guide de recommandation
1 : Présentation du guide à la presse et acteurs de la santé
2 : Diffusion sur les réseaux sociaux et Internet
3 : Sensibilisation de partenaires européens
1 : Lancement, création de la page https://npisociety.org/modele-evaluation-inm
- Janvier : Présentation au Ministère de la Santé et de la Prévention, puis à l’Assurance Maladie
- Janvier : Demande de projet d’amorçage Recherche Participative à l’INSERM
- Janvier – mars : Réunions de travail à distance pour l’ajustement des recommandations
- 31 janvier : 12-13h, présentation du travail et du modèle et ouverture de la page Internet
- 7 février : 12-13h, travail sur les recommandations pour les études observationnelles
- 14 février : 12-13h, travail sur les recommandations pour les études mécanistiques
- 21 février : 12-13h, travail sur les recommandations pour les études prototypiques
- 28 février : 12-13h, travail sur les recommandations pour les études interventionnelles
- 7 mars : 12-13h, travail sur les recommandations pour les études d’implémentation
- 8 mars : 17-19h, travail sur les recommandations pour les études interventionnelles/cliniques
- 14 mars : 12-13h30 travail sur les recommandations éthiques pour l’évaluation des INM
- 15 mars : 12-13h30 : pertinence du terme INM pour les professionnels et les usagers
- 21 mars : 12-13h30 : réunion de validation par le Comité de Pilotage et le Comité d’Experts
2 : Synthèse des recommandations
- Avril : Vote ouvert du 1er avril au 31 mai minuit de chaque item sur une plateforme par collège (usager, praticien, chercheur, opérateur de santé)
- Mai : Validation des items ayant obtenu 75% d’accord intra-collège et inter-collèges
- Juin : Rédaction finale du guide
- Juillet : Envois aux décideurs et élus nationaux, départementaux, régionaux et nationaux
- Août : Infographie, diaporama, checklist
- Septembre : Présentation aux décideurs et élus
- Octobre : Publication du guide aux Éditions Ovadia et soumission d’un article scientifique collectif
- Novembre : Communications aux scientifiques, aux praticiens et au grand public
- Décembre : Sensibilisation des autorités européennes
Comme il y a 60 ans pour le médicament avec l’établissement d’un modèle unique de validation, le projet va établir par une démarche transdisciplinaire et ouverte un modèle standardisé de validation des INM. Ce dernier aura plusieurs impacts :
- Homogénéisation des études pour une meilleure comparabilité, pour une meilleure consolidation des connaissances et une meilleure transférabilité (e.g., normalisation des pratiques, amélioration des formations initiales et continues),
- Clarification intra- et inter- disciplinaire des concepts comme l’efficience, l’efficacité, la pertinence ou la sécurité (e.g., différentiation entre INM et « médecines alternatives », éléments de langage commun, culture santé commune entre praticiens d’approches et de formations différentes),
- Rapprochement des métiers du soin, de la prévention, du social et de l’éducation sur une démarche scientifique convergente pour une mise en œuvre de pratiques fondées sur des données probantes,
- Optimisation des ressources humaines, matérielles et financières dans les études sur les INM,
- Réduction du nombre d’études inutiles, biaisées et non éthiques,
- Diminution des contraintes pour les participants aux études (mise en œuvre des études vraiment nécessaires, non biaisées et intègres),
- Amélioration de la crédibilité des chercheurs et des promoteurs en INM par une meilleure qualité méthodologique et éthique des études,
- Production de valeurs par la recherche et l’innovation (scientifique, économique, sociale, environnementale) pour une santé plus humaine, durable et globale,
- Protection de la propriété intellectuelle et des investissements dans la recherche,
- Création d’emplois dans la recherche, l’innovation et la formation aux bonnes pratiques des INM,
- Facilitation des expertises dans les comités d’éthique et les organismes chargés d’administrer des appels d’offre,
- Amélioration du fléchage des appels d’offre pour les financeurs publics (e.g., Ministères, ANR, PHRC, PHRIP, INCa) et privés (e.g., Fondations, Associations de patients) de la recherche et de l’innovation,
- Meilleure implémentation/transferabilité de la recherche à la pratique et retour d’expérience des usagers,
- Meilleure traçabilité des pratiques par la constitution d’un référentiel standardisé des INM et d’une vigilance digne de ce nom (à l’image de la pharmacovigilance),
- Amélioration des remboursements des pratiques fondées sur la science et réduction des dépenses sanitaires et sociales non programmées,
- Limitation des publications d’études aux méthodes biaisées,
- Diminution des inégalités sociales car pour l’instant, faute d’un système d’information fiable et de remboursement, seuls les plus privilégiés profitent des INM efficaces et sûres,
- Levée des incertitudes et des doutes pour la prise de décision dans les politiques publiques,
- Amélioration de l’information des citoyens par la limitation de la propagation des rumeurs et des fausses informations par le fact checking des journalistes et des cellules académiques (e.g., cellule riposte de l’INSERM, Miviludes)
- Contribuer à faire de la France la première nation européenne innovante et souveraine en santé en 2030 selon le plan établi.

Chargée de mission à la délégation actions pour les personnes malades à la Ligue Nationale contre le Cancer, elle est aujourd’hui à plusieurs titres reconnue pour son expertise dans les soins de support et la gestion de projet autour des parcours de soins dans les maladies chroniques. Elle-même devenue enseignante en activité physique adapée, elle a quitté ses fonctions de direction dans une entreprise pour s’attacher depuis plus de 10 ans à oeuvrer pour une prise en charge du parcours de vie, au delà du parcours de soins. Quel que soit le niveau de prévention, c’est tout naturellement qu’elle a rejoint la Ligue qui agit en faveur de l’accès aux justes soins partout et pour tous.

Chargée de recherche, sa carrière s’est déroulée en deux temps, avec comme fil conducteur l’innovation en santé. Tout d’abord, recrutée au CNRS pour son expertise dans les dispositifs médicaux implantables, elle a réorienté ses recherches vers l'étude des INM et rejoint l’unité 1214 INSERM/UPS. Elle se focalise sur l'étude des mécanismes et des facteurs qui sous-tendent l’effet thérapeutique des INM au travers de l’identification des corrélats comportementaux, neurophysiologiques et neuropsychologiques dans la prise en charge de la douleur chronique. Elle travaille en collaboration étroite avec le Centre Expert Parkinson de Toulouse, pour l’amélioration de la prise en charge de la douleur chronique dans la maladie de Parkinson au travers d’une évaluation écologique des INM.

Disposant d’un double cursus universitaire complet en sciences du sport et en psychologie appliquées à la santé, Grégory Ninot est Professeur à l’Université de Montpellier depuis 2008. Il est chargé de recherche à l’Institut du Cancer de Montpellier depuis 2018 et contribue aux activités du SIRIC Montpellier Cancer depuis son origine dans les domaines de la prévention et des soins de support. Depuis 2021, il est directeur adjoint de l’Institut Desbrest d’Épidémiologie et de Santé Publique (Université de Montpellier, INSERM). Il est l’auteur de 12 ouvrages et plus de 160 publications scientifiques qui s’intéressent pour la plupart à l’évaluation des INM.

Praticien hospitalier en médecine palliative au CHU de Rouen, master 2 en éthique clinique.

Spécialisée dans la responsabilité sociétale des organisations en santé depuis 2005, elle œuvre aujourd’hui pour la transition en santé en tant qu’actrice de l’économie sociale et solidaire. Elle promeut une approche intégrative et globale de la médecine et de la santé grâce à des actions de production et diffusion d’information grand public, formation et accompagnement des organisations et enfin mobilisation d’un réseau de citoyens / patients / aidants national et dans les territoires. Elle a une formation initiale en Management des Entreprises (Sup de Co Tours) et un Mastère Spécialisé Santé et environnement (EHESP/ ISIGE - Mines ParisTech). Elle est passionnée par les processus de transformation qui mènent à l’empowerment en santé de chacun.

Professeur de psychiatrie à l’Université de Strasbourg, chef du service de Psychiatrie I des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et chercheur associé à l’unité INSERM U1114, Fabrice Berna est Vice-Président Formation du CUMIC et Vice-Président de la NPIS. Il est l’auteur de 140 publications scientifiques en langue anglaise dont plusieurs récentes portent sur certaines INM et leurs représentations.

Maitre de conférences des Universités, HDR, Pierre Louis Bernard (Pierrick) a une formation initiale en science du mouvement humain, option physiologie de l’exercice. Gérontologue et titulaire d’un Master en ingénierie de la préparation physique, son investissement scientifique et pédagogique se situe à l’interface des problématiques d’efficience et de déficience motrices. Appliqué au secteur gérontologique et au sein de l’équipe de recherche Euromov DHM, ses travaux portent majoritairement sur l’évaluation des effets de l’âge et les effets de l’exercice sur les adaptations posturales, musculaires et fonctionnelles. Au sein de l’UFR STAPS, il est responsable du diplôme de Licence APAS, du Parcours de master GESAPPA et dirige le DU « prévention de la perte d’autonomie et de la chute de la personne âgée » de l‘Université de Montpellier.

Maître de Conférences de Médecine Générale, Faculté de Médecine de Montpellier Nîmes, Université de Montpellier

Chercheuse en épidémiologie et santé publique à l'INSERM au SESSTIM de Marseille, France. Depuis plusieurs années, elle coordonne un axe de recherche sur l'accès à la prévention et aux soins des personnes à risque ou vivant avec une maladie du foieé. Ces recherches intègrent également des méthodes de recherche communautaires. Elle a publié environ 350 articles de recherche originaux ou revues. Elle est responsable de la section santé publique des cohortes ANRS HEPAVIH de patients co-infectés par le VIH et le VHC, de la cohorte ANRS HEPATHER de personnes infectées par le VHB ou le VHC et de la cohorte ANRS de personnes vivant avec une hépatite VHB delta. Plus récemment, elle a mené des recherches sur les obstacles à l'accès aux soins pour les personnes souffrant de troubles liés à la consommation d'alcool, sur de nouvelles interventions thérapeutiques visant à réduire la stigmatisation et d'autres méfaits liés à l'alcool, ainsi que sur les besoins et les interventions pour les personnes souffrant de NASH.

Epidémiologiste, elle mène des recherches observationnelles, interventionnelles et en implémentation dans le domaine de l’activité physique et de la prévention santé dans différentes populations et à différentes périodes de la vie. Elle est par ailleurs rattachée au Service Sciences et Société de l’Inserm dont la mission est de promouvoir la recherche participative au sein de l’Institut, et fait partie du Groupe de réflexion avec les associations de malades (GRAM), une instance de réflexions sur les orientations stratégiques et les actions pour développer les partenariats entre l’Inserm et les associations.

Professeur de santé publique à l’Université Paris-Saclay, Bruno Falissard est polytechnicien et médecin. Il s’est spécialisé dans la pédopsychiatrie, l’épidémiologie, la biostatistiques et la santé publique. En tant que directeur INSERM du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (U1018), il a coordonné plusieurs rapports sur les thérapies dites non conventionnelles. Il est membre de l’Académie Nationale de Médecine depuis 2014.

Oncologue médical au CHU de Nîmes, le Dr Frédéric Fiteni est également Maître de conférence des Universités – praticien hospitalier à l’Université de Montpellier-Nîmes. Il est spécialisé dans la prise en charge des cancers du sein et gynécologiques. Il a obtenu en 2016 un Doctorat d’Université en méthodologie-biostatistique sur les modèles statistiques d’analyse de la qualité de vie dans les essais cliniques en oncologie. Il poursuit ses travaux de recherche au sein de l’Institut Desbrest d’Épidémiologie et de Santé Publique (UA11 INSERM Université de Montpellier) sur les modèles de qualité de vie, les soins de support en oncologie. Il est membre du bureau du groupe de recherche UNICANCER/AFSOS

Maître de conférences en Sciences du sport appliqué à la santé depuis 2015, elle est responsable de deux parcours de Master STAPS santé. Ses recherches dans le champ de la santé publique, évaluent au-delà de l’effet de l’activité physique sa faisabilité, sa transférabilité, sa durabilité pour les patients et pour les établissements. Elle développe également le champ de l’éducation au style de vie actif au moyen de l’Éducation Thérapeutique du Patient. Chercheuse invitée au Health and Wellness Lab de l’Université de Calgary depuis septembre 2022, elle se forme à la science de l’implémentation afin de développer ces méthodologies en France au bénéfice du développement de programmes multimodaux intégrant différentes INM dans les parcours de soin et les parcours de santé.

Directrice de Recherches au CNRS à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et cellulaire (IPMC, Université Côte d’Azur), Alice Guyon est normalienne et HDR en Neurosciences (Université Paris VI). Ces dernières années, elle a orienté ses recherches vers la psycho-Neuro-immuno-endocrinologie et l’expertise des pratiques complémentaires. Elle pilote le pôle recherche de la Société Savante des INM (NPIS) et est membre du bureau de l’Observatoire des médecines non conventionnelles et complémentaires de Nice (OMCNC). Elle participe aussi aux réflexions de l’Alliance pour la Santé Intégrative, un think and do tank visant à inclure les INM dans les parcours de santé.

Médecin généraliste, Béatrice Lognos exerce en pluriprofessionnel dans le cadre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle Universitaire mutualiste Pauline Lautaud. Elle est aussi Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier Nîmes, Université de Montpellier. Elle est maintenant vice-doyenne en charge de la territorialité et des actions de formation et de recherche en santé environnementale. Son laboratoire de recherche est l’’Institut Desbrest d’Épidémiologie et de Santé Publique.

Professeur des Universités et Praticien Hospitalier en Biostatistique au sein de l’Université de Montpellier. Il travaille depuis plusieurs années dans le département de la recherche clinique du CHU de Montpellier.

Rhumatologue, gériatre et médecin de la douleur au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Julien Nizard dirige le Service Interdisciplinaire Douleur, Soins de Support, Éthique clinique et Médecine Intégrative. Docteur en médecine et docteur de l’Université de Nantes, HDR en Thérapeutique, il est Professeur en Thérapeutique et Médecine de la douleur à la Faculté de Médecine de Nantes. Il est le responsable des enseignements initiaux et continus de la douleur, des soins palliatifs, et des thérapies complémentaires. Il est Responsable du Parcours Santé du Master d’Éthique de Nantes. Il dirige une Unité d’Investigation clinique Douleur, Soins Palliatifs et Neurochirurgie au CHU de Nantes, et est membre de l’EA4391 Excitabilité Nerveuse et Thérapeutique. Il travaille sur les techniques de neuromodulation pour le traitement des douleurs rebelles et différents handicaps neurologiques et psychologiques. Il est Secrétaire Général du Collège National des Enseignants de Thérapeutique, Secrétaire du Collège National des Enseignants de la Douleur et Président du CUMIC.

Après des études scientifiques, Michel Noguès est entré à la Sécurité Sociale en tant que statisticien. Sa carrière l’a porté à la fonction de Directeur délégué de la CARSAT de Montpellier. Parallèlement, il s’est investi en tant qu’administrateur et chargé de cours au Centre d’Études Supérieures en Économie et Gestion Hospitalière de l’Université de Montpellier. Il a participé au projet européen SUNFRAIL en tant que WP leader. Il est aujourd’hui vice-président de la NPIS et travaille en lien avec les Universités de Montréal et de Sherbrooke au Canada.

Neurophysiologiste de formation, Pierrick Poisbeau est Professeur à l’Université de Strasbourg et membre sénior de l’Institut Universitaire de France. Il dirige depuis plus de 20 ans un groupe de recherche qui s’intéresse à la douleur chronique, sa prévalence et ses traitements. Dans cette maladie, les interventions non médicamenteuses sont précieuses comme l’hypnose, les médecines, manuelles, l’activité physique adaptée ou encore les outils de réalité virtuelle. Il a créé en 2018 l’école universitaire de recherche interdisciplinaire sur la douleur avec l’aide d’un financement d’excellence du programme d’investissement d’avenir. Auteur de plus de 100 articles originaux de recherche, il est également rédacteur en chef de la revue médicale francophone Douleur et Analgésie.
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